A la tête de la campagne diffamatoire figure l’hebdomadaire national-populiste Marianne, qui doit en partie sa survie aux subventions publiques (1,5 million d’euros selon les derniers chiffres communiqués).
Et derrière Marianne, un folliculaire, le porte-drapeau du révisionnisme du Génocide perpétré contre les Tutsi par le Hutu Power: M. Pierre Péan récipiendaire de la légion d’honneur en décembre 2013, honoré par le ministère de la culture en reconnaissance de “ses combats pour la recherche de la vérité” (sic).
Promoteur de la thèse révisionniste, soutenue par certains milieux, du double Génocide. Bourreaux et victimes renvoyés dos à dos.
Les dérapages révisionnistes antitutsis dans l’Hexagone seraient jugés – à juste titre- inacceptables et lourdement sanctionnés, s’ils s’appliquaient à la négation ou à la révision de la Shoah (*).
Mais s’agissant du Génocide perpétré contre les Tutsi, seul génocide non encore reconnu par les lois de la République, toutes les provocations sont permises et tacitement couvertes.
A l’approche de la 20ème commémoration du Génocide (**) qui appelle introspection et recueillement, Marianne et ses épigones choisissent la profanation éditoriale tonitruante.
Dans la dynamique abjecte initiée par Canal + en décembre et Europe 1 en février (avec l’approbation stupéfiante du président de la Licra). Le procédé de Marianne est éprouvé, quelques faux témoignages d’opposants politiques et violentes insultes distillées en manchettes.
Marianne N°884 du 28 mars2014 sort ainsi l’artillerie lourde et attaque le Libérateur du Rwanda, ad hominem. C’est comme insulter De Gaulle. Une faute et un crime. Marianne aveuglé par la haine traite ainsi le président Rwandais de Kim Il Sung africain et de Staline. Au delà du président rwandais, Marianne et son éditorialiste fanatisé insultent la mémoire des victimes, des survivants, et les amis du Rwanda.
(*) Aveuglé par la haine et le fanatisme, Péan parle p.45 du N°884 du 28 mars 2014 de “Shoah faite par Kigali”. Une vraie provocation négationniste par voie de presse.
(**) Il y a 20 ans, 1.074.017 personnes ont été violées, torturées et assassinées de la manière la plus barbare au Rwanda entre le 6 avril et le 4 juillet 1994. Les victimes sont à 93,7% Tutsis, dont 43,3% de femmes et des dizaines de milliers de bébés ou de très jeunes enfants.
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“We remember, we don’t forget”.
